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Photo du rédacteurLaSan-T Stop tabac Sandrine GROSS

Mieux comprendre la dépendance à la nicotine : une clé pour un arrête du tabac réussi.

C’est quoi la nicotine ?


La nicotine est un composé chimique organique de la famille des alcaloïdes (substances chimiques qui ont la propriété d’agir sur le cerveau - elles sont psychoactives), elle est généralement extraite des feuilles de tabac pour être utilisée dans les produits du tabac et certains produits pharmaceutiques.


Elle stimule le système nerveux central et est responsable de la dépendance à la consommation de tabac. On la trouve dans une variété de produits du tabac, tels que

Les cigarettes, les cigares, le tabac à pipe, le tabac à chiquer, les cigaresillos, les cigarettes électroniques (e-liquides contenant de la nicotine), etc…


Elle est également présente dans certains produits pharmaceutiques destinés à aider les fumeurs à arrêter de fumer, tels que les patchs, les gommes à mâcher et les inhalateurs de nicotine.


Comment devient-on dépendant au tabac ?


Lorsque le fumeur inhale de la fumée, la nicotine passe en quelques secondes de ses poumons à son système sanguin. Elle est ensuite transportée jusqu’à son cerveau (en moins de 10 secondes), où elle va se fixer sur des récepteurs spécifiques : les récepteurs nicotiniques. Petit à petit, ces récepteurs vont se multiplier et se désensibiliser : il faudra alors plus de nicotine pour ne pas être en manque.


Dans notre cerveau, il existe le circuit de la récompense. La récompense en question est une sensation de plaisir. Elle est en principe procurée par différentes situations physiologiques : la faim, la soif et l’activité sexuelle. Or, la nicotine contenue dans le tabac est capable d’activer le circuit de la récompense pour libérer de la dopamine, à l’origine de la sensation de plaisir. On ressent alors des « bénéfices » comme du bien‐être, du plaisir, une augmentation de l’éveil et de nos capacités d’apprentissage, etc… Pour le cerveau du fumeur -> fumer est égal à plaisir.


Mais une fois l’addiction installée, la vie d’un fumeur est aussi rythmée par une sensation de manque qui revient régulièrement entre deux cigarettes. Lorsqu’on arrête de fumer, le cerveau ne reçoit plus sa « dose » habituelle de nicotine et la libération de la dopamine est interrompue. On ne ressent plus les effets positifs de la cigarette mais bien les effets du manque de nicotine.


Comme le plaisir obtenu en fumant ne dure que quelques instants, le fumeur va le renouveler en refumant à chaque fois qu’il en ressentira le besoin. C’est ce mécanisme qui est à l’origine de la dépendance physique au tabac.


L'effet des endorphines : Naturelles ou provoquées par la nicotine ?


Le cerveau produit naturellement des endorphines. Par exemple, lorsqu’une personne pratique une activité sportive, une grande quantité d’endorphines est libérée dans son cerveau. À la suite de cet effort physique, la personne se sent plus détendue et plus relaxée. Durant une situation de la vie courante comme celle-ci, le cerveau est autonome, il gère lui-même la production d’endorphines.


Cela est très différent quand une personne fume puisque la nicotine amène son cerveau à dépendre de ce produit pour produire des endorphines. Ce phénomène rend le cerveau paresseux et habitue le fumeur à fumer encore et encore pour faire durer le sentiment de bien-être artificiel occasionné par les endorphines.


Dépendance psychologique et comportementale.


Le tabac n'occasionne pas seulement une dépendance physique. Il engendre également une dépendance psychologique et une dépendance comportementale.

Chaque fois que le fumeur prend une bouffée de cigarette, il associe inconsciemment ce geste à un aspect positif lié à la situation qu’il est en train de vivre. Il associe le tabagisme au plaisir, à l’ennui, au stress, à la colère ou à la peine. Peu importe le moment au cours duquel il décide de fumer, il compte sur la cigarette pour se sentir mieux.


La nicotine ne modifie donc pas uniquement le fonctionnement du cerveau, il le programme aussi à lier la consommation de tabac à des moments où il se sent bien.


La dépendance à la nicotine affecte la vie des fumeurs de plusieurs façons :


  • Les personnes dépendantes à la nicotine ressentent souvent un fort besoin de fumer régulièrement pour satisfaire les envies.

  • La dépendance rend très difficile l'arrêt de la cigarette, même si la personne sait que c'est mauvais pour sa santé.

  • La nicotine associée aux autres produits chimiques présents dans la cigarette peut provoquer de nombreux problèmes de santé, comme les maladies cardiovasculaires, les problèmes respiratoires et même le cancer.

  • Fumer est coûteux, la dépendance à la nicotine entraîne des dépenses importantes pour soutenir cette habitude.

Le potentiel addictif de la nicotine peut-il être comparé à celui de l’héroïne ?


Contrairement à l'idée reçue selon laquelle « il suffit de la volonté » pour arrêter de fumer, la dépendance à la nicotine est maintenant comparée à celle des drogues dures par de nombreux experts en tabacologie.


Des chercheurs ont mené une étude qui démontre que les modifications du cerveau chez les fumeurs sont les mêmes que celles observées dans le cerveau des consommateurs de cocaïne ou d’héroïne.


Ces recherches ont porté sur l'analyse de tissus cérébraux prélevés lors d'autopsies, montrant que les modifications induites par la nicotine sont durables, elles persistent longtemps après l’arrêt de la fumée et que le niveau de ces neurotransmetteurs est plus élevé. Ces modifications cérébrales sont du même type que celles présentées par le cerveau de rats auxquels les chercheurs avaient injecté de la cocaïne ou de l'héroïne.


Les chercheurs démontrent qu'une exposition prolongée au tabac, tout comme aux drogues, altère les fonctions cérébrales, contribuant ainsi au phénomène d'addiction. La dépendance est donc aussi forte que celle observée avec les drogues dures.


Les bienfaits de la désaccoutumance.


Les personnes qui arrêtent de fumer ressentent immédiatement les bienfaits de la désaccoutumance. Le sevrage a des effets positifs sur la santé et réduit le risque de maladies dues au tabagisme sur le long terme. Il permet de récupérer une grande partie de la qualité et des années de vie perdues. Plus une personne arrête de fumer tôt, plus ces effets seront tangibles.


Pour connaître le moyen pour réussir à vous libérer de la dépendance physique et psychologique causée par le tabac, prenez contact avec nos cabinets LaSan-T Stop Tabac.


Depuis plus de 15 ans, les cabinets suisses LaSan-T Stop Tabac sont une référence en matière de désaccoutumance au tabac. Notre équipe dynamique, engagée et motivée, dispose de formations médicales reconnues. Notre thérapie est indolore, sans contre-indication ni effet secondaire. Nos cabinets sont situés dans des infrastructures médicales accessibles aux personnes à mobilité réduite. À La Chaux-de-Fonds NE / Biel-Bienne BE / Delémont et Les Breuleux JU.


➡️Pour en savoir plus sur nos traitements : www.lasan-t.ch ou par téléphone 078/241.49.49



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